Chez moi
depuis voilà près d'un mois,
j'ai laissé l'incontrôlable me frôler, d'abord,
et puis me transformer, encore et encore.
Et réchauffée par les lueurs
du
soleil,
et adoucie par la lenteur,
le manque de
sommeil
(jeune maman),
me voilà
observatrice passionnée de mon bébé.
Détenant l'immensité,
sans qu'elle ne possède rien pour autant,
ma fille expérimente, tombe, apprend.
Face à l'inconnu et la débâcle qui nous nargue,
je regarde mon enfant.
Ses petites mains,
ses petits doigts,
ses gambettes qui n'en finissent pas
de me faire
bigrement craquer d'amour.
Et mes pensées deviennent coton,
et absorbent les jeux, les pleurs, les rires, les frustrations
de mon poupon.
Nous verrons.
Tout doux,
les temps durs,
tout doux
ils seront.
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