Bataille,
car c'est de cela qu'il en va, qu'en disent ceux qui croient,
qui croient, croient, croient, et attendent
ce qui n'existe pas.
Bataille,
livrée, chacun à sa manière,
lui déjà à quinze ans savait
il serait homme d'affaires.
Ce serait sa façon d'être grand,
de n'être de personne dépendant,
et luire sous l'argent.
Elle au contraire, avait le goût des matières,
et de ses mains faisait vibrer le cuir, le daim.
Tandis que l'autre,
moi, elle, eux,
n'en savaient rien.
Ne sachant vivre qu'avec passion,
l'étroitesse d'une condition
ne pouvait convenir à l'ambition.
Alors
l'autre,
moi, elle, eux,
furent de ceux
qui allèrent,
et des mensonges se dégagèrent.
Ils l'ont compris, il y a longtemps,
la vie est un jeu, mais sans gagnants.
Errants, leur force est au dedans.
Qu'en pensent les géants,
les oligarques ou les tyrans,
qui leur force ont fait valoir,
le faible l'abaissant,
ou
moins évident,
sur le marché,
l'ignominie, la déguisant.
Champs
de
bataille,
où se croisent les fiévreux, les tristes, les malheureux,
tour à tour,
les innocents, les combattants,
de l'un à l'autre passant,
ne goûtent qu'à la saveur de l'instant.
Bataille,
en soi, livrée,
aimé ou détesté,
mais qu'y faire,
si l'on ne sied
pas à l'envie
de ceux qui voient petit.
Qu'y faire?
Rien.
Respirer, et
et
s'en aller,
plus loin.
Le rire à ses côtés,
avec pour arme sa dignité.
Rêver.
Réaliser.
De son vivant.
Aimer, oui,
aimer les gens,
mais loin de ceux qui tirent
à bout portant.
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