La vie est sublime.
Cet instant fugace entre deux pas,
l'ombre de l'arbre au-dessus de moi.
Ce qui se fait décor dans l'immédiat,
cette fresque sur ce sol, juste là,
me ramène à plus grand, et autre que moi.
Ce qui est, et ne se rattrape pas.
Et voilà que se mêlent
et la joie de la beauté
et la tristesse de ce qu'ici bas,
nous avons fait,
de vous, de moi.
Cette marche qui se fait Histoire.
Ce qu'actuellement nous vivons.
Ce qu'ils ont détruit.
Ceux qu'ils tuent et ont tués.
Et nous qui marchons encore,
et défendons le fragile
cherchant à éclore.
Et notre Occident si sûr de lui,
qui s'enfonce de jour en jour,
de nuit en nuit.
Et ceci,
alors que je marchais,
ressentant le mystère et les effets
de tout ce qui est.
La vie est sublime,
et nous marchons au-devant,
levant nos coeurs,
et souriants.
La vie est sublime,
entre deux pas,
et nous marchons,
malgré eux,
et malgré cela.
Comentarios