Aimer, maladroitement, inépuisablement, avec des revers, des fois.
Préférer détester courtoisement, mais sincèrement, gentiment et ouvertement, que se donner bonne conscience en se prétendant le meilleur des hommes – celui qui par on ne sait quelle bonté serait capable d’aimer ce qu’il - en réalité - ne supporte pas.
Préférer profaner les bonnes et mielleuses intentions au service de l’intensité. Que de jouer à l’amour sans écho, qui finit de toute façon par vous rendre con. Comme la mode du bonheur, comme la mode de l’amour inconditionnel, comme tous ces préceptes qui sont là pour se redorer le blason, sans regarder, vraiment, au fond. Au fond des émotions.
Se tromper, forcément, devoir l’admettre dans un éclat de rire. Mais celles et ceux qui auprès de soi, malgré soi, restent, ceux-là, les chérir, les adorer, s’en sentir vivante et guérie de tout ce qui autour de soi vous aigrit. Retrouver, auprès d’eux, le sens, la joie.
Raconter, de bêtise en bêtise et de franchise en franchise, l’impossible que nous sommes.
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