Je ne pense pas que cela, ou ceci,
puisse tant nous séparer,
comme parfois, en soi, on se le dit.
Oui.
Nous nous reconnaissons, et
même si se l'avouer nous ne le pouvons,
en nous un soupir d'apaisement nous éprouvons
lorsque dans telle ou telle occasion
nous nous rencontrons.
Mais, qu'est-ce? Cela, cette façon
de classifier nos actions?
Avons-nous le droit de face à d'autres s'estimer bons?
A l'ère où l'on se perd dans les explications,
les démonstrations,
où l'on ne sait plus très bien qu'est-ce qui crée du meilleur,
où l'on voudrait croire que chacun porte en soi la vertu,
alors que partout on le voit ils s'entretuent,
dans notre monde où se confondent les valeurs,
ils
cherchent
les leurs.
Et biensûr, entre vous et moi,
nous le savons, il y a des différents, des froids,
car nos trajectoires ont du se tisser autrement, ça et là.
Mais une chose, je le crois, nous réunit,
c'est la souffrance, l'éveil la nuit,
lorsque devant l'ignominie
nous tentons de résister
à notre façon.
Imaginez donc!
Tandis qu'aujourd'hui, brûle l'Amazonie,
certains s'entêtent
encore
à créer du mal, parce qu'eux-mêmes sont dans
l'inconfort.
D'où ces écrits, souvent
lorsque sur mon chemin, les rencontrant,
je ne peux, résolument, me taire devant tant d'acharnement.
Et, la gorge nouée,
en cette nuit où la foudre s'abats sur nos villes,
de chaleur suffoquant,
je pense à vous,
de moi tellement différents.
Et ceci
tempère
ma douce colère,
je vous aime tant,
esprits
clairvoyants.
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