Plier,
chaque chose à sa place poser.
Les vêtements qui s'entassent,
La crasse qui menace.
Sans parler des sacs, des courses, des papiers
Qui s’amoncellent dans l’entrée.
Fatiguée, ignorer la corvée.
Non. Culpabilité.
S’activer.
Allons, discipline!
Le salon, la chambre, la cuisine!
Être fier de soi, ça y est, tout est propre.
Deux trois heures ont passé.
Ça respire la fraicheur et l’ordre.
L’appart est rangé.
Et voici
Maintenant c’est fini
Le nettoyage, le tri.
La vie peut continuer, à soi l’on peut penser.
Le short contre sa robe échanger.
Sentir bon, se coiffer, un brin se maquiller.
Ah...grâce, fraicheur, féminité...
Comme vous m'avez manquées!
Déchanter.
Quoi, déjà ? Une vaisselle empilée ?
Et le pyjama, les chaussettes, tout ce fatras
C’est moi, qui ai laissé ça là ?
Sans parler du repassage, des chemisiers…
Entre manger, laver, bercer bébé
L’impression, des fois
De n’être que cela.
Une femme empêchée.
Rebellion!
J'abdique! Intentions, déterminations.
Pur abandon.
Au luxe et gens fortunés
Vouloir ressembler.
Lors même, on le sait...
Qu’on a pas tout à fait
Le même type de budget.
A sa condition être renvoyée
Reprendre ses gants, se faire un café
Ses rêves de princesse délaisser.
Et puis, soudainement
lors qu’on range en chantant
Trouver douceur et apaisement.
Ce body, vêtement d’enfant
Qu’on a lavé délicatement,
le plier, en deux, tendrement.
Finir par accepter, de son foyer s’occuper.
Autour de soi regarder
comme on est bien, bien entourée.
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