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Photo du rédacteurNaomi Monson

Devant la vie qui passe

Prostitué d’un système

Qui nous loge tous à la même enseigne

Prostitué au masculin puisque c’est de cela qu’il en va,

qui a la plus grosse

ou pas.

Et moi ? A quoi me mesurer

dans cette valse où tout est calculé

par des esprits malmenés ?


Et celui qui voudrait en sortir, plutôt que d’y mourir,

risque de se détruire.

Se détruire, pour ne pas périr.

Se détruire de liberté,

détruire les vieilles rengaines,

une fâcheuse ritournelle

qui à votre insu vous malmène.

La nuit,

en insomnie,

entre le coucher, le vôtre et celui de votre famille,

et puis ce lever où une journée de servilité

il vous faudra assumer.

Mais au monde, fier se montrer !


A la question, ça va ?, certains osent affirmer

que cette nuit ils n’ont pas les yeux fermés.

Que leurs fantômes d’enfance

ont animé leurs errances

et que les méditations – mantras, vipassana et autres trucs en A -

n’ont pu défaire leurs démons.

Ah bon ?

S’étonne leur gourou,

Celui qui par névrose au-dessus de vous se pose.


Leurs pièges et sortilèges,

ils ont le sentiment

de ne pas avoir pu les arrêter, à temps.

Au début, ils n’étaient pas méfiants,

Après tout, le voisin en fait tout autant.

Mais voici, qu’étonnamment,

L’argent,

ne parvient plus à apaiser ce sentiment.

Ce sentiment d’angoisse

devant la vie qui passe.

Et ce murmure, de plus en plus souvent,

Provoque le tourment.

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