Il y a ceux qui disent ça va passer
Il y a ceux qui disent ah le vaccin, nous sommes sauvés,
Il y a ceux qui vivent en rescapés,
Il y a ceux qui disent qu’il faudrait se méfier,
Il y a ceux qui y voient un crime contre l’humanité,
Il y a ceux qui luttent par dignité,
Il y a ceux qui disent on va tous crever,
Il a ceux qui restent enfermés.
Il y a ceux qui parlent d’effort et de guerre à gagner,
Il y a ceux qui ne savent que penser,
Il y a ceux qui errent sans solidarité,
Il y a ceux qui risquent la liberté.
Il y a ceux qui meurent esseulés
Il y a ceux qui restent dans le noir
Il y a ceux qui pleurent de désespoir,
Il y a ceux qui sont « fragiles » appelés,
Et qui s’en vont en jeune suicidé.
Il y a ceux qui rient et qui envoient valser
Les règles et vous font des baisers,
Il y a ceux qui disent finalement
Qu’on est pas si mal en confinement
Il y a ceux qui questionnent le gouvernement
Et ne reçoivent pour réponse qu’un mépris dérangeant
Il y a ceux qui y voit autre chose,
Qui voient naître l’aube d’un changement
Celle du David contre Goliath le Géant.
Il y a ceux qui n’arrivent plus à nouer Les mois, et les factures à payer, Il y a ceux qui sont écartés Des boulots qui leurs permettaient de subsister. Il y a ceux qui ont trop d’argent, Et sentent gronder la colère de leurs opposants, Il y a ceux qui aident bénévolement, Et vous font la morale gratuitement Il y a la jeunesse, le monde étudiant, Et André Comte-Sponville les défendant,
Il y a ceux qui ne tombe étrangement
Plus malade, depuis un an,
Il y a ceux qui l’ont eu, gravement,
Et qui mettent en garde d’un danger imminent.
Il y a ceux qui sont en colère,
Et ceux qu’on tente de faire taire.
Il y a ceux qui changent d’avis, Qui mettent en doute leurs acquis, Et à eux, je dis merci
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