Je veux des regards doux et forts,
vifs et troublants,
loin des perversités avilissantes.
Loin des dominations écoeurantes.
Je veux des regards désirants et poétiques.
De ceux qui nous bercent,
et nous laissent,
tel.
Je veux ce que l’obscurité a de plus tendre, je veux ce que la lumière a de moins visible, je veux ce qui n’existe qu’entre ce qui n’existe pas encore.
Je ne veux que l’ivresse de l'insouciance, la fraicheur de l'insolence, la lueur de l’insondable.
Je ne crois plus à
rien,
à
personne,
et encore moins
en
moi.
Qu’est-ce que cela? Croire en soi? Avoir confiance en soi?
Cela
n’a
aucun
sens.
La confiance appelle à trop de responsabilités.
La seule responsabilité dont je me sente capable est celle de la mouvance.
Celle qui ne se fige en rien,
celle qui voit, qui sent.
Celle qui répond: présent.
Une responsabilité qui déroute, mais qui seule, elle, écoute.
Elle ne peut qu’exister fragile,
incohérente,
émiettée,
défaite.
Comments