C’est quoi le problème.
C’est quoi leur problème, aux fascistes, nationalistes, aigres en tout genre.
Humains aux regards brouillés, peureux de choses dont ils s’inventent les causes.
Humains sans passion porteuse, sans vision heureuse.
Sans discernement, sans avis juste, subtil, clairvoyant.
Pourtant bons, sans doute, à leurs heures, en famille, entre amis. Mais les autres, ceux qui viennent, qui fuient et qui meurent, ceux-là, surtout pas, on en veut pas. Les vilains, ils nous prennent notre pain! Le fléau, origine de nos maux!
Pendant ce temps là, ma Juju elle s’en fout et s’en va. Retrouver ce qu’ils nomment la peste, l’ennemi, le choléra.
Des familles sans lendemain ni destin. Vides de tout. Les blessés, les évadés. Rescapés de la cruauté, survivants de l’enfer, sur terre.
L’enfant, dans les bras de la mère,
et l’arme
braquée sur la tempe
du père.
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