Mais oui, je le sais,
que vous n'êtes pas ainsi nés,
et que,
suffisamment vous vous en plaignez,
c'est le sort
et la prochaine
mort
qui vous ont rendus
...
mais rendus...
mais rendus quoi d'abord?
Sourds aux discours
de ceux
qui
ont
vécu en pensant,
essayé en tombant,
aimé en se blessant,
ri aux éclats,
bravé les coups bas,
se sont hissés par-delà.
Et oui,
vous qui dans votre petit espace de haut les regardez
sachez
que la simple volonté de ces gens,
n'est que de vivre, pleinement,
croyez-moi.
Parmi vous.
Alala.
Vivre avec leurs choix,
avec
leurs promesses à bouts de bras.
Ils vous font rêver
- oseriez-vous l'affirmer? -
et n'ont pas, malgré vos pensées,
l'intention de blesser.
Eux,
qui n'ont de vous rien à apprendre,
et ne se ressourcent qu'auprès des coeurs tendres,
regardent avec respect
ce que vous - souvent - trouvez suspect.
L'invisible et les silences,
le vacarme des âmes,
l'impétuosité des enfants.
Coups sur coups,
ils s'en prennent plein le coeur,
en rient, et en pleurent,
- ce que vous appelez: changement d'humeur? -
mais écoutez,
écoutez ce que
je
vais
vous
affirmer,
braves gens, sur l'honneur!:
ils n'en ont que faire de leur valeur,
celle que vous leur attribuez,
lorsque sur eux vous louchez.
Coucou.
Ils vous saluent,
et vous murmurent - l'entendez-vous? -
debout !
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