Et donc, faudrait-t-il vivre cela continuellement,
d'être accueilli ici et là machinalement?
Et donc, faudrait-il recevoir sans tressaillir,
la parole sans douceur, prête à vous haïr,
et étouffer en soi,
la dignité de notre voix?
Et
que faudrait-il faire,
se mettre en colère?
Et
que faudrait-il dire,
s'en moquer et puis en rire?
Regarder et (se) penser,
une chose et l'autre l'accepter
oui, mollement,
se résigner, de temps à temps.
Et puis
activer sa boussole et s'y fier,
approcher ce qui blesse
avec sévérité
et cordialement s'exclamer:
"Courage, fuyons!"
Dérivons,
et de tout coeur chantons
"Adieu les cons!".
Oui, je sais,
ils
nous
rattraperont.
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