Et vient
ce temps,
de l'aimable déconsidération,
de l'aimable lucidité,
de l'aimable refus.
Et vient
ce temps,
de l'amer mis à jour,
et du regard qui se veut, et qui reste,
toujours
fort d'une pensée faite
initialement,
de douceur,
qu'en dise tel ou tel coeur. Mais,
déraillée,
cette fois,
articulée à l'ignoble possession
d'une désarçonnante sensation.
Alors, elle s'enrobe,
l'aube, la noble,
l'esquisse des sentiments,
elle s'enrobe désormais,
du peu qui lui reste
dans le méfait,
et d'une force de mépris,
et d'une tendresse meurtrie.
Et regarde,
l'air au loin,
5,4,3,2,1,
comme si rien,
comme si de rien,
comme s'il n'y avait ni dommage
ni rien,
ni rien.
Alors avancer, et se dire, tout bas,
viendra le moment, l'endroit,
et je le dirai fort,
cette fois.
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