Bon.
Puisque
je
ne
suis
pas
- pas tout à fait -
rassurée.
Bon.
Puisque
je
suis
dans le flou
(comme tout le monde).
Je proclame ici le droit à l'INCERTITUDE face aux mesures extrêmes de confinement.
Je proclame ici le droit à l'INCERTITUDE face aux comportements
de la police face aux réfugiés
de mon quartier.
Je proclame ici le droit à l'INCERTITUDE face aux journaux qui ne parlent QUE de ça,
lors même que chaque jour,
et je le rappelle sans vouloir minimiser le corona,
qui est grave, je le sais, je le redis, prends soin de toi,
mais je rappelle que
chaque année des MILLIONS meurent de faim,
des bébés, des enfants, des parents sans lendemain.
Et c'est accessible en ligne ces infos
sur le site de la FAO.
Encore une fois,
je ne cherche ici pas,
à minimiser, loin de moi!
Mais
à
nuancer.
Car moi,
ce qui me fait peur à moi,
n'est pas de mourir d'une maladie,
je vous le dis,
on l'a cherché hommes et femmes!
On a la planète détruit!
Les écosystèmes en ressortent bouleversés,
et c'est à nous
de
payer.
Moi, y compris, puisque je fais partie de votre famille,
notre famille,
celle des humains tout puissants,
qui maintenant
pleurent les catastrophes arrivant.
Et cela,
je le dis,
en conscience de ceci:
si mon organisme à moi,
ne pouvais survivre à cela,
je disparaitrai de votre famille, avec ma vie à moi.
Et si,
CE QUE JE NE SOUHAITE A PERSONNE,
et si,
l'organisme de mon bébé ne s'y faisait pas,
je ne pourrais jamais m'en remettre, ça va de soi.
Alors oui, la peur est devenue notre soeur,
mais
ne devenons
pas
cons.
S'il vous plait,
sachons, sachons,
nous rappeler
que ces mesures ne peuvent pas PERDURER
des mois et des années.
Imaginez la vie morte qu'il nous faudrait mener.
Et je finis ici, du haut de mon INCERTITUDE. Prenez soin de vous,
beaucoup de douceur,
de joie,
de rires,
pour vous.
Et VIVEMENT VIVEMENT
vous retrouver,
pour VIVRE
vraiment.
En attendant,
restons prudents,
lavons-nous les mains,
souvent.
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