Huilée, parfumée de ce qui sent le frais, la nature. Fragrances pures. Massée jusqu'au bout des pieds, au sein d'une jolie maisonnée, propre, bien ordonnée. Luxe, volupté. De mantras saupoudrée, par une belle femme soignée, benjoin, de l'or entre les mains.
Ding Dang Dung Le gong à sonné! Les cartes de tarot furent tirées
et voici ce qu'ON m'a demandé:
arrêtez le flux, ramollissez
vos pensées. Voilà le constat. Et puis aussi, plus de joie.
Le second, je prends! Ça va de soi.
Mais pas du chalala. Non. La joie
vraie,
intense,
qui vient par inadvertance,
forte et belle, sans citation, du bonheur sans injonction.
Quant au premier...
Cesser d'analyser? Cette carte là me pose question
car
sans analyse
on va-t-on?
Je vis de vérité, qui ne peut de la réalité
se dérober.
Ce serait là, un danger, de cesser de dire,
ce qui blesse,
se cacher de la tristesse.
Esprit gourou,
je ne me plie pas à vous,
j'avoue. Mais parce que j'y tiens moi! A ma vulnérabilité, à ma faiblesse,
celle qui humanise, lors même que l'injonction au bonheur nous
tyrannise.
Oui je sais, je sais, on me le dit, oui oui, BE HAPPY.
Mais si cela n'était que fumée, pour entre soi rester, et dans le confort se calfeutrer? Je veux dire, ce que je vois, ce que je sens, ce qui me prend au coeur
dès fois,
me permet d'oser.
De voir ce qui chez soi, et chez les autres, est
blessé.
Sans rejeter.
Sans condamner. Je vois la crasse, le noir au creux des ruelles et la détresse dans les prunelles.
Les vulnérables, je vous aime et ne vous fuis pas.
Je suis comme vous, ma foi. Nous mourrons, toi et moi.
Quant à la joie, elle n'a besoin de pas grand chose, je crois.
Des êtres honnêtes, un peu fous, et droits.
Ma masseuse, me demande, gentiment:
avez-vous mangé sain dernièrement?
Hum. Pas vraiment
Les neurones dans les intestins
ne sont sans doute pas au point.
Toxines amassées dans le foie, sans parler des additifs et du gras. Mais voila.
Mon bébé de trois mois n'attend pas...alors pas de cuisine, rien que du facile!
De la moussaka.
De la soupe au petits pois.
Uber Eats et pizzas.
Du kwatta.
Et des kiwis,
des crêpes,
de la brochette
...
Mon minois de fillette dénote avec ce qui se trame
dans ma tête.
Mignonne, me dit-on. Peut-être?
Mais pas assez bête.
Moi,
presque rangée, qui ai lu Nietzsche en BD.
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