Assez.
Votre autorité, cette façon de dominer, ne vous va
pas.
Vous
frustrés, de n'être
pas
comme ceux-là,
authentiques et faits pour ça.
Alors,
vous,
vous,
vous voilà d'un coup, sur l'autel de vôtre piège,
et vous aimeriez que je vous mette à votre aise,
que je participe à votre sortilège
en me courbant devant
vous,
vous,
qui n'avez de la hauteur
qu'expérimenté la pesanteur,
sans jamais avoir vécu le vertige,
la grâce et la voltige,
et même, sur votre visage, dans vos traits,
je ne retrouve que l'aspect
de la ruse, ou du mauvais.
Je m'y attends, et je le vois, et je le sens,
que vous n'aimez point comment de vous je me défends.
Mon air?
Condescendant.
Alors, vous,
vous,
trainez votre accablement, et aux faits dérogeant,
vous rendez l'autre hésitant,
la réalité la trafiquant.
Je vous trouve ridicules.
Vos chansonnettes fatiguent.
Elles manquent de rythme et d'harmonie,
elles sont cacapipi
cacophonie.
De vos petits arrangements, je m'offusque - il est vrai -
de
temps en temps.
ASSEZ. Me dis-je,
vos crissements, vos bas bruits, vos grincements,
je les éteins,
en de plus près
vous regardant.
Et qui vois-je?
De la peine, des plaintes, de la gravité
de celle des êtres désenchantés,
le tout saupoudré
par du
"gnangan panpan c'est moi devaaant,
c'est pas moi, c'est lui l'méchaaaant".
De vous,
je suis
OFF.
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